A Print Imprimeurs

Aérer : ajouter du blanc. Rendre un texte plus léger et plus lisible.
Aimantation : phénomène dû à l'électricité statique; défaut provoquant des difficultés d'impression.
Alinéa : renfoncement de un ou plusieurs cadratins de la première ligne d'un paragraphe.
Amalgame : impression sur une forme et un même papier de différents imprimés ayant des couleurs communes.
Anglaise : caractère imitant l'écriture cursive.
Anti-cryptogamique : Traitement du papier effectué en partie humide, destiné à empêcher l'apparition de moisissures.
Antiques : famille de caractères (bâton) dont les lettres ne comportent pas d'empattement.
Aplat : surface pleine uniforme, imprimée dans une même couleur.
Apprêt : traitement de surface du papier.
Approche : valeur du blanc entre deux lettres d'un mot.
Arrachage : fait que la couche de papier s'arrache sous l'effet d'une trop grande traction de l'encre ou d'une mauvaise qualité du papier.
Ascii : abréviation de American Standard Code for Information Interchange. Standard universel utilisé pour représenter tous les signes typographiques. Format d'un fichier ne contenant que du texte brut.
Assemblage : opération consistant à placer dans ordre convenu les feuillets ou les cahiers d'un ouvrage.
Autocopiant : papier utilisé principalement pour la réalisation de liasses. Il remplace le papier carbone précédemment employé.
Azurant optique : produits chimiques qui augmentent la blancheur apparente du papier en captant les rayons UV et en les restituant sous forme de rayons sensibles à l'oeil.

Basculables (couleurs) : couleurs communes au recto et au verso d'une feuille.
Basculer : fait de retourner un tirage après avoir imprimé l'un de ses côtés pour en imprimer l'autre (les basculages sont in 8, in 12 ou en aile de moulin).
Bas-de-casse : appellation typographique d'une lettre "minuscule d'imprimerie".
Becquet : correction de texte apportée après flashage et pratiquée directement sur le film.
Benday (de Benjamin Day, inventeur du procédé) : photogravure initialement exécutée manuellement par remplissage et décalque de trames de différentes valeurs permettant d'obtenir un grand nombre de couleurs à partir des trois primaires (cyan, magenta, jaune), plus le noir. Ces opérations s'effectuent maintenant en PAO.
Bible (papier) : papier de très faible épaisseur, résistant et opaque; permet de limiter l'épaisseur des ouvrages ayant un très grand nombre de pages.
Bichromie : sélection en deux couleurs d'une photo noire ou couleur.
Bilboquets : dits également "travaux de ville" : ce sont des travaux administratifs imprimés en petites quantités comme les cartes de visite, faire-part, prospectus, etc...
Blanchiment : donne à la pâte à papier la blancheur convenable.
Blanc : tout espace non imprimé entre les mots, entre les lignes ou entre les autres éléments d'une page.
Blanc tournant : blanc entourant de façon précise une illustration, un aplat ou un pavé de texte.
Bois (traces de) : se dit d'un papier comprenant une part de pâte mécanique dans la pâte chimique.
Bon à façonner : accord sur l'aspect du premier exemplaire "fini".
Bon à graver : accord client sur les documents d'exécution avant l'envoi en photogravure.
Bon à rouler : feuille signée en machine. C'est sur ce justificatif que devra être aligné le tirage.
Bon à tirer (ou B.A.T.) : accord donné par le client sur le dernier élément avant calage. L'accord du signataire engage sa responsabilité pour la suite de la fabrication.
Bouffant : papier épais utilisé pour l'édition de livres. Son imprimabilité limitée l'exclut pour la réalisation d'ouvrages comportant des illustrations de qualité.
Bristol : carton de qualité supérieure surtout utilisé pour la réalisation de cartes de visite.
Brochure : se dit d'un ouvrage dont la couverture est directement solidaire des cahiers intérieurs (par piqûre ou collage).
Bromure : tirage en noir et blanc "au trait" réalisé sur papier photographique.
Brunner (gamme) : du nom de son inventeur, gamme de contrôle permettant le suivi de la qualité d'un travail, des typons aux essais, des essais à l'impression. L'observation de la gamme révèle tout défaut pouvant apparaître : différence de densité, engraissement du point, déformation, doublage, etc...

Cahier : feuille de papier qui, après pliage, forme un tout et permet l'assemblage.
Calage : opération de mise en route d'une machine en vue d'obtenir une bonne feuille servant de référence pour tout le tirage.
Calandrage : opération mécanique destinée à améliorer l'état de surface du papier couché ou non. Elle consiste à laminer le papier entre des cylindres pour améliorer le lissé de surface et donner plus ou moins de brillance au papier.
Calibrage : évaluation du nombre de signes d'une copie et évaluation de l'encombrement du texte après son traitement typographique.
Calque : papier translucide obtenu à partir d'une pâte de cellulose raffinée au maximum.
Capitale : appellation typographique d'une lettre "majuscule" d'imprimerie.
Carte : qualifie le papier d'un grammage supérieur ou égal à 200 g.
Carteux : se dit d'un papier souple ayant de la rigidité.
Cassure : opération complémentaire consistant à effectuer un nouveau pli sur une brochure déjà façonnée en vue d'en faciliter la distribution.
Chapeau : début d'un article donnant l'impression de couvrir le texte comme une coiffure à large bord. Court texte rédactionnel précédant le corps d'un article et le résumant.
Chasse d'un caractère : largeur de l'oeil d'un caractère (encombrement latéral du dessin).
Chemin de fer : maquette de distribution de l'ensemble des pages d'un ouvrage sous forme d'un tableau présentant les pages en regard groupées deux par deux et mentionnant les ruptures de composition (page blanche, chapitre, illustration...).
Chiffon (papier) : fabriqué à partir de fibres textiles : coton, lin, chanvre... Un papier est dit "pur chiffon" ou "pur fil" s'il contient 100 %¨de fibres textiles ou "avec chiffon" (minimum 25 % de fibres textiles).
Classique (couché) : papier couché de qualité supérieure.
Compte-fils : loupe à très fort grossissement servant au contrôle du repérage et à la détection des défauts d'impression.
Contre-collage : collage d'une feuille de papier, carton, tissu, plastque...sur un support plus rigide.
Copie : document original sur lequel sont portées les précisions nécessaires à la composition. Ce peut aussi être le contenu d'un fichier provenant d'un traitement de texte.
Corps : dimension d'une lettre. La force d'un corps s'exprime en point en référence au caractère en plomb.
Corona (traitement) : traitement ionisé appliqué à la surface des supports synthétiques destiné à les rendre aptes à l'impression en favorisant l'accrochage du film d'encre. Ce traitement n'est pas permanent, il est conseilléde ne pas conserver trop longtemps des supports traités Corona.
Corrections d'auteur : modifications apportées par l'auteur à son texte après composition ou maquettage.
Couché : papier dont la surface est enduite d'une couche de kaolin destinée à en boucher les porosités.
Couche sensible : couche photosensible d'un film. Après développement, elle se situera sous le support en sens offset et au dessus en sens litho.
Cromalin : procédé d'épreuve de contrôle en couleurs d'un document (marque déposée de Dupont de Nemours).
Cuvette : réalisation en creux d'un motif (par opposition au gaufrage).

Décorticage : dégagement des déchets de papier autour d'un imrimé découpé à la forme.
Découpe à la forme : opération consistant à couper selon un tracé spécifique un imprimé.
Découpe entre cuir et chair : prédécoupe d'un papier adhésif sans entamer le support de protection.
Découronnement : ouverture du côté fermé d'un cahier afin d'y insérer un feuillet.
Défonce : texte devant apparaître en blanc ou en couleurs dans une image sélectionnée ou un benday.
Demi-teinte : illustration offrant des dégardés, par opposition au dessin au trait. Les demi-teintes nécessitent l'opération de tramage.
Densitomètre : appareil de mesure permettant le contrôle de la densité de l'encrage lors d'une impression.
Désensibilisation : Opération effectuée sur un papier autocopiant (le feuillet CF) consistant à appliquer une encre dont la présence bloque les propriétés de copiabilité du support.
Dessin au trait : illustration ne comportant que des noirs pleins et aucune demi-teinte.
Dorure à chaud : impression à chaud par décalque d'un film enduit de pigments métallisés.
Dos carré collé : les cahiers assemblés d'une brochure sont d'abord grecqués (arrachage du dos par une fraise métallique), puis enduits de colle et enfin endossés sous couverture.
Dos carré cousu collé : les cahiers assemblés d'une brochure sont cousus ensemble, puis enduits de colle et enfin endossés sous couverture. Dans les deux cas, la finition de l'ouvrage s'effectue par une coupe trois faces.
Dossier : papier carteux blanc ou coloré dans la masse, surtout employé pour les travaux administratifs.
Drapeau : mode de composition d'un texte en colonne non justifiée, mais dont l'un des côtés est aligné (à gauche ou à droite), permettant en principe d'éviter des coupures de mots et de provoquer des coupures sémantiques.

Ecran : élément imprimant en sérigraphie.
Encartage : opération consistant à insérer un feuillet ou un cahier dans un ouvrage.
Encoches : elles peuvent être "répertoire" ou "coup de pouce". L'encoche "répertoire" est une découpe en onglet sur des intercalaires. L'encoche "coup de pouce" est une découpe en forme de demi-lune sur un corps d'ouvrage pour en repérer les différents chapitres.
Emboîtage : positionnement du corps d'un ouvrage dans la couverture.
Epair : aspect d'une feuille de papier examinée par transparence pour juger de son opacité.
Epreuve : tirage de composition effectué pour relecture. Les éventuelles corrections y seront portées.
Equerrage : reprise au massicot du papier, avant impression, de façon à lui donner quatres angles droits.

Façonnage : opérations finales de pliage, brochage, découpe...à la suite desquelles un imprimé prend sa forme définitive.
Fer : alignement vertical des lignes composées d'un texte (au fer à gauche ou au fer à droite).
Fer à dorer : outil en bronze ou en magnésium dont le relief permet l'impression à chaud d'un document en dorure dans de nombreuses couleurs, souvent métallisées.
Filet : trait plus ou moins épais, utilisé pour souligner, encadrer ou séparer des textes ou des illustrations.
Filet technique : trait tracé sur les documents d'exécution, délémitant l'emplacement des illustrations, bendays et aplats. Ce filet disparaîtra à la photogravure.
Filigrane : empreinte dans la pâte à papier visible par transparence et réalisée au moment de la formation de la feuille au moyen d'un rouleau filigraneur constitué d'une toile métallique sur laquelle sont cousus des fils de cuivre représentant le sujet ou le texte à reproduire. Il existe différents types de filigranes : clairs, ombrés, sombres, continus, repères.
Flexographie : procédé d'impression à partir de clichés souples en relief en caoutchouc ou en plastique. Ce procédé permet, à partir d'encres spéciales, l'impression sur divers supports : plastique, carton...
Folio : numéro d'ordre d'une page.
Fond perdu : partie d'impression tombant à la coupe.
Format : dimensions d'un imprimé. A la française qualifie le format d'un document dont le sens de lecture est parallèle au petit côté. A l'italienne qualifie le format d'un document dont la plus grande dimension est la largeur. A l'allemande qualifie le format d'un document dont les pages s'ouvrent de bas en haut.
Formats européens : dimensions standarisées des feuilles de papier d'un imprimé, en largeur et en hauteur.

Gabarit : tracé figurant, sur une feuille ou sur l’écran de mise en page, l’encombrement du texte d’un ouvrage avec ses différentes marges et colonnes dans leur justification habituelle. C’est sur le gabarit qu’est dessinée la maquette.
Gâche : quantité de papier détérioré ayant servi au calage de la machine à imprimer.
Gamme de couleurs : liasse rassemblant les épreuves en couleurs tirées sur papier avec décomposition des couleurs.
Gaufrage : impression d’un motif sur un imprimé, en relief ou en creux, encré ou non, servant à mettre en valeur une impression. Il s’exécute à chaud ou à froid.
Garde : feuillet permettant de relier le corps d’un ouvrage à la couverture.
Gommage : enduction de gomme arabique sur la partie à sceller d’un document (exemple : carte-lettre).
Gondolage : défaut d’un papier qui ondule.
Graisse : épaisseur des pleins du trait d’un caractère ou d’un filet. Les graisses s’échelonnent en maigre (ligth), demi-gras (bold), gras (extra bold), extra gras (heavy). Pour les filets, elles s’expriment soit en points typographiques soit en dixièmes de millimètres.
Grammage : poids du papier exprimé en grammes pour une surface de 1 m².
Graphisme : ensemble des composants d’une page imprimée : textes, images, couleurs.
Graphiste : synonyme de dessinateur, illustrateur, maquettiste.
Grecquage : opération consistant à fraiser le dos d’un ouvrage, en vue du collage des cahiers.
Grisé : Surface tramée de teinte uniforme donnant à l’impression un gris plus ou moins intense.
Grossi : opération consistant à augmenter la dimension d’un texte venant dans un fond, pour en garantir le repérage (par opposition, un « maigri »).

Habillage : composition d’un texte sur plusieurs justifications, pour entourer une lettrine ou suivre les contours d’une illustration.
Héliogravure : procédé d’impression utilisant des cylindres de cuivre gravés en creux et des encres liquides, réservé aux tirages en très grandes quantités.
Hirondelle : marque de la marge indiquant les traits de coupe. Les hirondelles permettent aussi le repérage des différents films d’une sélection au montage.
Homothétie : du fait de l’homothétie, la hauteur et la largeur d’un document se réduisent ou s’agrandissent dans un rapport constant. Exemple : un original de format 40 x 60 mm réduit de moitié fera 20 x 30 mm.
Hors-texte : document imprimé à part et inséré, au moment de la reliure, dans un ouvrage.
Hygrométriques (conditions) : importance de l’humidité ambiante sur la stabilité dimensionnelle du papier.

Ignifugé : papier ayant subi un traitement le rendant ininflammable.
Imposition : opération qui consiste à disposer et à grouper, suivant un certain ordre, les pages de composition, de manière qu’à la sortie de la machine, après impression et surtout pliage de la, ou des feuilles de papier, les pages se suivent bien dans l’ordre de la pagination. Elle permettra ainsi aux pages de se succéder quand la feuille sera plié (exemple : un cahier de 16 pages format 21 x 29,7 plié est imposé en 8 pages recto et 8 pages verso).
Inactinique : qualifie la couleur ne montant pas à la photogravure (le bleu clair utilisé pour le tracé de documents d’exécution est inactinique).
Incorporation : inclusion d’une image dans une autre, ou montage de texte dans une image.
Indice de collationnement : repère imprimé au dos de chaque cahier, permettant d’éviter les erreurs d’assemblage.
Interface : jonction entre deux matériels ou logiciels leur permettant d’échanger des informations par l’adoption de règles communes.
Interlignage : espace entre des lignes composées, modification de cet espacement.
Italique : se dit d’un caractère incliné vers la droite. Dans une composition en romain, ce caractère généralement utilisé pour reproduire les citations, les expressions en langues étrangères, mais aussi pour renforcer un mot que l’on veut mettre en valeur.

Justification : longueur des lignes pleines d’une composition.

Kilomètre (au) : composition sans justification pour une première relecture.
Kraft : papier habituellement réservé à l’emballage, obtenu à partir de pâte à papier issue de résineux (fibres longues).

Labeur (imprimerie de) : secteur d’activité réalisant tous travaux imprimés à l’exclusion de la presse.
Laize : largeur de la bande de papier d’une bobine exprimée en centimètres.
Laser (sortie) : épreuve, en noir ou en couleur, sur papier, de définition allant de 60 à 600 dpi (nombre de points par pouce) et sortant d’une imprimante à système d’écriture laser.
Lettrine : grande initiale (lettre capitale) souvent ornée, placée en tête de chapitre ou de paragraphe et dont l’encombrement est de plusieurs lignes.
Lignomètre : règle graduée servant à calculer ou à compter, dans une hauteur définie, le nombre de ligne d’un texte dans un corps donné.
Linéature : mesure de la finesse d’une trame imprimée exprimée en nombre de points ou lignes de trames par unité de longueur (pouce ou centimètre).
Lisibilité : aisance de lecture et de compréhension d’un texte ou d’un imprimé provenant soit de la qualité de son style soit de celle de sa présentation. Des choix typographiques du graphiste dépendent les facteurs de lisibilité, en fonction du message exprimé.
Lithographie : ancêtre de l’offset, ce procédé d’impression à plat utilise l’antagonisme de l’eau et des corps gras, l’élément imprimant étant une pierre (litho) ou une feuille de zinc. Le procédé est encore utilisé de nos jours pour la réalisation d’œuvres d’art.
Logiciel : programme informatique pour un ensemble de traitements de l’information.
Logotype (ou logo) : ensemble de signes graphiques servant d’emblème à un organisme, à une marque commerciale.
L.W.C. : couché machine avec bois (mat ou brillant), de 72 g/m² maximum, très utilisé pour l’impression sur rotatives des magazines, mailings de V.P.C., etc. (de l’anglais Light Weight Coated).

Maculage : salissures au verso d’une feuille imprimée par l’excès d’encre du recto de celle qui la précède.
Macule : papier emballant les rames ou les bobines de papier pour les protéger et en conserver l’hygrométrie. Mauvaise feuille d’un tirage conservée pour le réglage en machine des travaux ultérieurs et de ce fait limitant « la gâche ». Papier que l’on intercale entre deux feuilles fraîchement imprimées, afin d’éviter le maculage.
Main : Unité de fractionnement d’une rame (de papier par exemple) ; 1 main = 1/20e de rame, soit 25 feuilles. Se dit d’un papier qui donne au toucher une sensation d’épaisseur et de résistance. A grammage équivalent, deux papiers de qualité différente n’ont pas la même main.
Maquette : version élaborée de la prémaquette. Réalisation graphique se rapprochant au plus près de la réalisation finale (aujourd’hui grâce à la P.A.O. et à la qualité des sorties numériques couleur, les maquettes sont de plus en plus proches du rendu final).
Maquette en blanc (maquette papier) : représentation en volume de l’ouvrage à réaliser dans la qualité de papier choisie.
Masque : élément mis en repérage sur un négatif ou un positif pour modifier des valeurs ou des couleurs.
Massicot : matériel servant à la coupe du papier.
Mat : par opposition à brillant, qui ne réfléchit pas à la lumière. Couché mat : papier n’ayant subit qu’un léger calandrage.
Mise en pages : art de disposer de façon graphique et harmonieuse l’ensemble des éléments constitutifs d’une page (textes, photos, illustrations, rythme des blancs etc).
Modem : système permettant la transmission à distance, par l’intermédiaire d’une ligne téléphonique, de données numériques.
Moderne (couché) : papier couché de qualité courante.
Moirage : effet déformant (défaut) de photogravure dû à la superposition de deux trames dont les inclinaisons se contrarient.
Montage électronique : technique servant à associer image et texte par visualisation direct sur écran.
Monter (une couleur) : correction de photogravure indiquant l’augmentation d’une valeur de couleur (par opposition : baisser ou descendre).
Mors : saillie ou rainure de chaque côté du dos d’un ouvrage broché ou relié.

Négatif : image photographique obtenue après exposition d’un film dont les densités et les valeurs sont inversés par rapport au sujet.
Noir au blanc : inversion des valeurs d’une image en négatif (exemple : un titre apparaît en blanc dans un aplat).
Numérisation : opération réalisée par le scanner, qui consiste à convertir un document physique (texte ou image) en données numériques directement interprétables et utilisables sur l’ordinateur.

Objectif : système optique comprenant l’ensemble des lentilles qui permettent la formation correcte de l’image.
Octet : groupe ou multiplet comprenant huit éléments binaires, utilisé comme unité de mesure de capacité informatique (o). Les multiples sont le kilo-octet (ko, 1000o), le méga-octet (MO, 1000 ko), le giga-octet (Go, 1000 Mo)…
Œillets : garniture métallique ou plastique renforçant une perforation (exemple : trou de suspension d’un calendrier).
Offset : procédé d’impression dérivé de la lithographie, fondé sur l’antagonisme de l’eau et de l’encre grasse. L’élément imprimant (report) transfère son encrage sur un cylindre caoutchouté (blanchet), qui à son tour le dépose sur le papier. L’offset est le procédé d’impression le plus utilisé pour reproduire des travaux de qualité de tirages moyens ou importants.
Offset (papier) : papier non couché dont la surface est suffisamment apprêtée pour l’impression en offset de textes et d’illustrations.
Opacité : aptitude plus ou moins grande d’un papier à laisser passer la lumière.
Original : surface sensible développée, positive ou négative, en noir et blanc ou couleurs, ayant servi à la prise de vue et à partir de laquelle sont établies les copies.

P.A.O. (publication assistée par ordinateur) : procédé associant différents logiciels de traitement des textes et d’intégration des images utilisant la micro-informatique. Il permet la visualisation instantanée de toutes initiative sur les mises en pages.
Pagemaker™ (Adobe®) : logiciel de composition et de mise en pages.
Palette-cube : papier livré non protégé par des macules.
Pantone® (ou P.M.S. : Pantone Matching System) : références de compositions de couleurs permettant, à partir de 10 tons directs de base, d’obtenir environ 700 coloris (les références C indiquant l’aspect sur papier couché, les U sur papier offset à partir d’une même encre) ; chaque ton portant un numéro.
Papetier : fabricant ou revendeur de papier.
Passe : quantité de papier nécessaire aux différents réglages en impression et finition. Ce terme qualifie également la différence entre la quantité commandée et celle livrée. Elle sera facturée en plus ou en moins sur la base convenue du mille suivant.
Pâte à papier : pâte destinée à la fabrication du papier.
Pâte chimique : pure cellulose de bois obtenue par cuisson ou lessivage,
Pâte mécanique : pâte obtenue par le broyage du bois et n’ayant subit aucun traitement chimique ou de cuisson.
Pavé (de texte) : ensemble des lignes composées sur une même justification.
Pelliculage : application d’une pellicule cellulosique ou synthétique transparente ou teintée, brillante, satinée, ou mate sur une feuille imprimée (peut se faire recto seul ou recto verso).
Pelliculé : se dit d’un texte venant en plein sur une illustration ou un benday (par opposition : « en réserve »).
Perforage : opération consistant à perforer des feuilles de papier de façon à en détacher aisément une partie (coupon-réponse).
Perforation : opération consistant à effectuer un ou plusieurs trous de différents diamètres à l’aide d’emporte-pièces ou de mèches creuses (feuillets pour mise sous classeur).
Pétouille : terme familier désignant un petit défaut, tache ou « trou », constaté sur un typon, dû à une impureté fixée sur le négatif ou son contretype.
Pétouille (puce) : terme familier désignant un petit défaut d’encrage occasionné par une particule de papier ou d’encre séchée.
Photo numérique : procédé photographique consistant en la capture d’une image pour la retranscrire sur un support totalement informatique. L’image ainsi « numérisée » c'est-à-dire traduite en langage binaire, peut apparaître instantanément.
Photocomposition : procédé de composition fournissant directement des textes sur support photographiques.
Photogravure : toutes techniques de reproduction de documents, dessinés ou photographiques, destinés à l’imprimerie, les procédés sont photomécaniques ou numériques.
Photoshop™ (Adobe®) : logiciel de retouche, de traitement et de colorisation d’images.
Pictogramme : dessin figuratif stylé destiné à signifier un objet (un croissant pour la lune), ou certaines indications simples (une cigarette barrée pour l’interdiction de fumer).
Pinces (prise de) : partie de la feuille saisie par les pinces lors de l’impression et donc non imprimée.
Piqué (avoir du) : se dit d’une épreuve photographique dont les détails sont très précis.
Piqûre :
à cheval : agrafes métalliques au pli d’un ouvrage pour en réunir la couverture et les cahiers intérieurs ;
à plat : agrafes métalliques traversant un ouvrage dans son épaisseur, de dessus vers le dessous ;
bouclette : agrafes métalliques en forme de boucles, placée à cheval, permettant l’insertion de brochures dans un classeur à anneaux.
Pixel : contraction de l’anglais picture élément, information digitale, plus petit élément d’une image reproduite sur un écran. C’est la plus petite particule visible gérée par des données numériques, unité de base de la reproduction en système informatique. Le nombre de pixels pour une surface donnée exprime la résolution.
Plan : unité élémentaire de prise de vue.
Plan en pied : cadrage d’un personnage de la tête aux pieds.
Plan américain : cadrage d’un personnage jusqu’au-dessus des genoux.
Gros plan : (close-up) : prise de vue de très près.
Plastification : insertion d’un document imprimé entre deux feuilles de plastique thermosoudées.
Pli : on distingue les plis simples, roulés, portefeuille, croisés, décalés, accordéon, parallèles, enveloppants.
Pliage : le papier imprimé à plat doit être plié pour former des cahiers de 4, 8, 16, 24 ou 32 pages. Cette opération se réalise sur une plieuse. L’impression doit être bien sèche pour éviter le maculage*.
Plongée, contre-plongée : prise de vue oblique dirigée de haut en bas – plongée – ou de bas en haut – contre-plongée.
Poids (d’un imprimé) : on peut calculer rapidement le poids d’une revue, d’un catalogue, d’un imprimé de plusieurs feuillets. (On doit évidement connaître le format, le nombre de pages et le grammage* du papier). Pour faire ce calcul, il faut, bien sûr, se souvenir :
que le format du papier A0 (84,1 cm x 118,9 cm) est égale à 1 m² ;
que le grammage du papier est le poids de 1 m² de ce papier ;
que le format A4 (21 cm x 29,7 cm) est égal à 1/16^e de mètre carré ;
qu’une feuille comprend forcément 2 pages.
Exemple
pour une brochure 17 x 230 de 16 pages en 170 grammes : 0,17 (largeur) x 0,23 (hauteur) x 8 (nombre de page divisé par 2) x 170 (poids du papier au mètre carré) ;
pour une enveloppe 229 x 162 en 100 grammes : 0,229 (largeur) x 0,162 (hauteur) x 2,4 (coefficient moyen multiplicateur de développé) x 100 (poids du papier au mètre carré).
Point : unité de mesure typographique encore utilisé pour déterminer la force du corps des caractères (1 point Didot =0,376 mm ; 1 point Pica = 0,352 mm).
Police de caractères : assortiment complet des signes : lettres minuscules, majuscules et petites majuscules, signes de ponctuation, chiffres et signes mathématiques, etc., d’une même famille de caractères du même corps et de la même graisse. À noter que les caractères romains et italiques d’une même famille appartiennent à deux polices différentes.
Pontuseaux : structure métallique constituant l'armature su rouleau vergeur, et étant à l'origine sur les vergés des lignes parallèles et continues perpendiculaires aux vergeures.
Posemètre : appareil permettant de mesurer l’exposition du sujet, en vue de déterminer le temps d’exposition en fonction de la sensibilité du film.
Poses : nombre d’exemplaires du même document disposés sur une forme imprimante.
Positif : support photographique reproduisant les valeurs réelles.
Postscript : langage informatique de communication avec une imprimante.
Prémaquette (ou lay-out) : première ébauche, souvent à main levée, d’un objet de mise en pages ne prenant en compte que l’équilibre des masses, la répartition des blancs, l’encombrement, pour une lecture globale.
Presse (imprimerie de) : secteur d’activité réalisant tous les périodiques (journaux, magazines, etc.).
Profondeur de champ : distance en deçà et au-delà de laquelle l’image devient floue.
Projection : agrandissement photographique du format d’un typon par projection à son format d’impression (exemple : une affiche format 4 m x 3 m sera d’abord sélectionnée au format 40 cm x 30 cm, puis projetée x 10).

Quadrichromie : technique de reproduction des documents en couleurs par la superposition des 4 couleurs de base : les 3 couleurs primaires : cyan, jaune, magenta, plus le noir.
Quark X Press® : logiciel de composition et de mise en pages.

Rainage : opération qui consiste à écraser, au pli, les fibres du papier au moyen d’un filet ou d’une molette faisant apparaître un sillon plus ou moins profond dans la feuille. Indispensable pour les papiers supérieurs à 170 g, il garantit un pli net et de bel aspect.
Rame : unité de comptage du papier (= 500 feuilles, ou 20 mains de 25 feuilles).
Ramette : 500 feuilles de papier au format A4 (210 x 297 mm).
Recadrage : cadrage modifié d’un document lorsque le cadrage initial ne convenait pas.
Recette : élément situé à l’avant d’une machine à imprimer, où le conducteur réceptionne les feuilles imprimées qui sont alors taquées en pile.
Recyclé (papier) : papier obtenu avec des pâtes provenant de papier de récupération.
Refente : c’est la coupe d’une bobine mère, dans le sens de la longueur. Les bobines ainsi obtenues (bobines fille) sont de laize et de poids inférieurs. Coupe au massicot, après impression, en vue de séparer les différentes poses d’une même forme.
Repérage : superposition parfaite des couleurs les unes par rapport aux autres.
Repères : fins tirets disposés hors de la surface utile d’un tirage pour assurer le repérage des couleurs entres elles ou le tracée des coupes.
Repiquage : opération qui consiste à ajouter un nouveau texte sur une feuille déjà imprimée.
Report : élément imprimant en offset obtenu à partir de l’insolation du montage typons sur une plaque métal photosensible, dite également forme imprimante.
Résolution : définition exprimée en nombre de pixels ou de lignes.
Retouche : reprise d’un document photographique pour y effectuer des corrections, accentuer les contrastes, modifier certains détails.
Rétractable : film transparent utilisé pour le paquetage des imprimés.
Rognure : chute de papier après coupe.
Romain : caractère droit.
Rotative : qualifie les presses à imprimer alimentées par du papier en bobines.
Rough : esquisse colorée à grands traits d’un projet ou d’une illustration précédent éventuellement une maquette.
Routage : opération d’envois groupés à de nombreux destinataires.

Saisie : frappe et enregistrement des textes à composer sur un support en vue de leur enrichissement typographique.
Scanner : appareil servant à sélectionner une image ou un texte par analyse électronique. Un faisceau laser balai le document original et transmet l’information à un ordinateur.
Sèche (coup de) : défaut d’impression provoqué par un déséquilibre entre l'eau de mouillage et l'encrage.
Sélection : procédé consistant à séparer les couleurs les unes des autres, sur des films distincts.
Sens : direction dans laquelle sont orientées les fibres du papier lors de la fabrication.
Séquence d’encrage : ordre de passage des couleurs en machine.
Sérigraphie : procédé d’impression à plat utilisant un écran de soie tendu sur un cadre. Les parties opacifiées de l’écran laissent passer l’encre poussée par une raclette. Permet toute impression sur tous supports plats (PVC, carton, métal…).
Signe : chaque lettre, blanc, ponctuation, chiffre constituant l’ensemble de la copie.
Signes de correction : ensemble de signes conventionnels signalant toute correction sur un texte composé ou mis en pages
Signet : petit ruban tressé ou cartonnette servant de marque-page.
Simili : reproduction tramée en une couleur d’une photo ou d'un dessin.
Spirale : système de reliure métallique ou plastique (surtout utilisé pour les calendriers et agendas).
Stabilité dimensionnelle : maintien des dimensions d’origine d‘une feuille de papier durant tout le processus de traitement de la chaîne graphique.
Stock : papier conservé en magasin par les fabricants ou revendeurs.
Sulfurisé (papier) : support imperméable aux liquides et aux corps gras, ayant subi après raffinage un traitement par immersion dans l'acide sulfurique lui conférant un aspect vitrifié.
Surfaçage : les papiers reçoivent une enduction d’apprêt, sur une ou deux faces, pour en améliorer le lissage et la blancheur.
Surimpression : Chevauchement , volontaire ou non, de deux images sur une même pellicule, effectué à la prise de vue, au tirage ou au traitement.

Tableur : logiciel de saisie de données informatiques. Il permet la création, la manipulation et l’édition de ces données organisées sous forme de tableaux. Excel™ est le plus connu.
Thermosoudure : soudure à chaud de feuilles plastiques.
Tirage : nombre d’exemplaires commandés pour un seul et même travail (exemple : un tirage d'une brochure à 10 000 exemplaires).
Tiré à la suite : tirage réalisé à la suite du tirage initial, mais pouvant faire intervenir un changement de papier.
Tiré à part : tirage supplémentaire d’une partie d’un ouvrage, réalisé en dehors du tirage de base.
Trait : original à reproduire ne comportant que des valeurs pleines, à l’exclusion de toute demi-teinte (exemple : texte).
Trame : grille optique qui transforme les valeurs teintes en une multitude de points de formes et de diamètres variable en vue d’obtenir ainsi un typon tramé (exemple : simili). La valeur de la trame est fonction du support utilisé (exemple : journaux, trames 60-70 ; édition courante, 120-133-150 ; édition haute qualité, 175-200).
Tranchefile : ornement tissé collé en tête et en pied du dos d’un ouvrage relié.
Transcodage : passage d’un langage informatique à un autre langage informatique.
Trichromie : sélection en trois couleurs d’une photo en noir et blanc ou en couleurs.
Tuilage : Incurvation d’une feuille « roulant » ou se cornant sous l’effet de l’hygrométrie ou du façonnage.
Typographique (impression) : procédé d’impression à partir de clichés rigides en relief ou d’une composition au plomb. Utilisée pour les petits tirages (exemple : imprimés de ville).
Typomètre : règle graduée en mesures (points) typographiques.

Valeur : La valeur d’une trame se mesure en pourcentage : on compare la surface des points à la surface blanche restante.
Velin : papier de belle qualité ne présentant pas de vergeures, à l’inverse du papier vergé.
Vergé : qualité de papier présentant des vergeures (prononcer verjure) parallèles.
Vernis :
machine : vernis passé sur presse offset, comme un encrage. Ce vernis de faible épaisseur est surtout destiné à protéger l’impression. Il peut être partiel ou en pleine surface.
Synthétique : vernis déposé par une machine spéciale (vernisseuse). Son épaisseur donne au tirage un brillant remarquable.
UV : de très haute qualité, il est obtenu par le séchage des feuilles enduites de vernis passant sous des rampes à rayons ultra-violets.
Sélectif : se dit d’un vernis, ne recouvrant que partiellement la feuille imprimée pour en accentuer les parties brillantes contrastant avec la matière du papier.